Chapitre 1 : survie [Dorn GRISH]

Fin du premier quart de la journée (environ10h30 pour les terriens), zone de chasse alpha :


La foret .... cette foret épaisse et humide n'inspirait pas confiance a Dorn. Bien que cela allait faire plus de 5 ans qu'il avait fait naufrage sur cette planète, il ne lui faisait toujours pas confiance ....

"Odaskina" .... "Odaskina" ... c'est le nom que les locaux lui ont donné. Un nom mystérieux et quel que peut poétique. C'est vrai que l'on imagine bien la quantité de légende qui circule a son propos ... Quoi qu'il en soit cet univers reste hostile à toute forme de vie et surtout envers les bipèdes d'environ 1m75 ...

Dorn s'arretea, s'accroupie et leva la tête vers le ciel ... il ferma les yeux et huma l'air frais et parfumé de cette étrange foret. Les capteurs sensorielle de son casque le prévenu de la présence de petits animaux dans les arbres.

"Surement des Gros Yeux ... pensa t-il" (c'est par ce nom qu'il désigne une espèce de rongeurs aux grand yeux, semblable aux lémuriens connu sur terre.)

Il soupira, et repris sa route vers son camp de base. Ce chemin, il le connaissait par cœur. Depuis 5 ans il l'empruntait et bizarrement, rien n'a changé depuis tous ce temps. Depuis le commencement de son exil forcée, l'environnement qui l'entouré évolué très lentement, ce qui lui permetté de fixer des points de repère plus rapidement. Les meilleurs zones de chasse et les points d'eau était désormais parfaitement inscritent dans sa tête. Le seul souci qu'il rencontré c'est que la population locale se montre très craintive, et il ne la jamais réèlement approché. Les seuls contact reçu ses quand de jeunes enfants humains, parant une langue aux accent glutural, essaya de volé quelque dans sa "planque" pendant qu'il était partie chassé. Le gosses ont pris les jambes a leur coup lorsque Leïta est intervenue. C'est vrais que une femme transparente d'environ 30 centimètre de haut peut choqué des personnes qui n'ont aucune connaissance en matière de technologie. Dorn étant quelqu'un de très solitaire, n'avoir aucun contact avec les indigènes de cette planète ne le gêné aucunement, bien au contraire.

Le gros gibier qu'il avait réussis a chassé commencé a peser lourd. L'odeur du sang en train de coaguler commencé a lui piquer le nez et a masqué les odeurs de l'environnement forestier. La carcasse de l'animal était posé sur les fourreaux en chanvres de ses 2 lames et leurs pommeau cranté lui rentré dans le dos. La démangeaison que ça entrainé commencé vraiment a le dérangé. En passant devant un un arbre énorme recouvert de lianes, de la largeur d'un bras, et de mousse, il sut que son abris était proche.

"Ah enfin .... je commencé a en avoir plein le dos ...."

Il arriva en vu d'un groupe d'arbre, dont les racines , qui sortait de terre, formée une grotte. l'entré de la grotte était protégé par des pièce métallique venant d'un véhicule de voyage spatiale.
Dorn arriva près de ce qui était une une porte de soute. Il entra un code dans un panneau de commande et la porte s'ouvri, il entra ....

Il se retrouva dans un petit sas d'entrée. Une voix robotique trembla d'un haut-parleur :

- Mercibrz de vous identifiaaAAouingue.

Dorn dit d'un air las :

- C'est moi, qui veux-tu que ce soit d'autre !
- IdentificaPLONG en courzz. Dorn GRISH, bienvenuuuuUuu.

Ce vieil ordinateur d'entrée dépérissait chaque jour, il était à deux doigts de rendre son dernier soupir...

Le sas s'ouvrit laissant entrer l'ancien mercenaire dans le vaisseau qui faisait jadis sa fierté, vaisseau qu'il avait réussit on ne sait comment à encastrer dans ce vieux tronc d'arbre gigantesque. Les lumières se mirent en marche, laissant découvrir un vaisseau confortable, une radio se mit en marche et un vieil air de Rock Galactique présent dans les archives musicales égaya le cockpit. La batterie principale du vaisseau était alimentée par un panneau à oxygène que Dorn avait concocté au bout de son premier mois de naufrage. Ce panneau transformait tout simplement l'oxygène de l'air en plasma énergétique, un truc vieux comme bonjour, et dans cette forêt l'oxygène ne manquait pas. Bien entendu il coupait tous les feux dès la tombée de la nuit pour ne pas ameuter tous les indigènes du coin, ou pire...

Une petite voix de gamine retentit :
- Dorn ! waoou, tu es rentré ! Tu m'as manqué tu sais ?
Leïta était sur-excitée de revoir son maître. L'intelligence artificielle du vaisseau était l'un des derniers modèles, elle prenait la forme d'une gamine translucide haute de trente centimètres. Elle constituait la seule forme de civilisation encore en contact avec le naufragé. Cette merveille de la technologie fonctionnait avec une pile nucléaire, avec une autonomie de deux cent ans, sans compter les dégâts qu'elle avait pu subir lors du crash, elle ne peut se déplacer que dans la surface du vaisseau.
*encore heureux qu'elle ne puisse pas me suivre lors de mes parties de chasse, j'aurais rapidement pété les plombs*

Dorn continua à l'arrière du vaisseau et déposa son chargement dans un vieux congélateur, puis il ouvrit un sas laissant tomber une échelle, qui grimpait jusqu'à la cime de l'arbre géant. C'était une sorte de tour de surveillance, il adorait contempler la forêt du haut de cet arbre.

Une fois tout en haut, il scruta les environs, rien à signaler comme d'habitude. Au bout d'une petite heure un hurlement strident inhabituel retentit au loin, il reprit ses jumelles, toujours rien. Le soleil se couchait et les rayons filtraient de moins en moins à travers la plafond feuillu, il était peut-être plus judicieux d'attendre le lendemain pour aller voir ce qu'il s'était passé, environ un kilomètre plus loin.

Il décida de redescendre l'échelle et d'aller ce coucher plus tôt pour pour pouvoir partir voir ce qui c'est passé la bas avant l'aube. L'échelle qui commencé a être en très mauvais états, oscillé de plus en plus depuis qu'une brise assez forte c'est levé. Après avoir plusieurs fois failli s'écraser au sol, Dorn parvint au niveau de l'écoutille de son vaisseau.

- Il va falloir que je change cet échelle a l'avenir ... dit-il en marmonnant.

Une fois a l'intérieur, il verrouilla l'écoutille et s'approcha du vieux congélateur. Il l'ouvrit, attrapa un couteaux qui trainait, et se tailla un morceau de viande dans le bête qu'il avait ramené de sa séance de chasse. La carcasse été posé sur grille, a une dizaine de centimètre du fond du congélateur. Le fond de celui-ci été d'ailleurs tapissé de sang séché et de morceaux de viscères. Il attrapa une assiette en céra-plaque vert, posa le morceau de viande dessus et placea le tout dans un vieux termo-four. Il réglea le minuteur sur 10 minutes.

Pendant que le tout été en train de cuire, il alla s'assoir sur un canapé miteux, mais confortable, sortit son Sig, un chiffon et commencea a nettoyer son arme.

- Dit moi Leïta ?

- Oui mon Dorn ? répondit elle d'un air joyeux.

- Tu peux me faire un scan de la zone des deux kilomètre aux alentour, avec une analyse thermo sensitive ?

- hmmm je sais pas ... tu me fera un bisou ???

- Leïta ....

- Oh voui ! Je rigoler Dornounet ! Je te sort ca tout de suite.

- Trop aimable ....

Le "Ting" caractéristique du four signala que la nourriture était prête. Dorn se leva du canapé et se dirigea vers la cuisine ....

Un bon morceau de tripes chaudes, rien de mieux pour se remplir l'estomac avant de dormir. Ce bout de viande décongelé aurait fait vomir le plus averti des Ludmar, mais Dorn s'y était habitué. Il mangeait ce type d'animal depuis longtemps. D'ailleurs, il eut assez de mal lors de ses premiers repas en Odaskina...

- Doordooouneeet !
- Tu as reçu le scan ? Fais-moi voir !
- T'es pas drôle... bon à part des petites bêtes partout dans les arbres, il y a quatre formes humanoïdes d'environ 1M80, je t'aurais dit que c'était des indigènes, mais ce qui est bizarre, c'est que trois d'entre elles sont regroupées autour de la quatrième. D'après la signature thermique de la quatrième personne, on dirait qu'elle est en train d'agoniser. Ils doivent bien s'amuser là-bas.
- Mais qu'est-ce que tu racont...

C'était bien le cas, à environ 1400 mètres, trois types étaient en train de torturer un de leurs congénères, et ce dernier n'en n'avait plus pour très longtemps. Cette scène n'était pas commune chez les indigènes et autres locaux, d'habitude ils étaient très soudés et jamais ils ne s'infligeaient de blessures entre eux. Peux-être était-ce un règlement de compte entre deux tribus ? Il pouvait formuler toutes les hypothèses possibles, aucune ne lui convenait. Et si c'était... un naufragé ! Il avait intérêt à se dépêcher s'il voulait le voir en vie.

- Bordel , c'est quoi ca ?

Il jeta son assiette, courut jusqu'au sas de sortie, tout en prenant son Sig de posé sur la table du "salon" et son fusil ainsi que son casque qui été tous deux posé sur un râtelier prévu a cet effet.

- Doorrnnn !! Qu'est ce qui t'arrive ? ou tu vas ?

- Je sort voir ce qui ce passe la bas ! Ouvre a personne, sauf si tu reçois mon code d'entré ! Il s'approcha du sas et commença a rentrer le code. Une fois que je suis dehors, arme le système de défense ! La porte du sas s'ouvrit, il entra et se retourna d'un coup en disant : Et surtout tu bouge pas d'ici !!

La porte métallique se referma en couinant.

AutriiiisatiONG deee ... de Sorti PLONGZZzzz .... AcoorDZoUIngdé ....

Une fois dehors, Dorn s'aperçu qu'il commencé a faire noir. La nuit été en train de tomber, et dans dix minutes il ne fera plus a dix mètre. Il mit son casque et abaissa la visière sur son visage. En appuyant sur un bouton situé sur son coté droit , il activa la vison nocturne de son système. Il saisit fermement son fusil d'assaut et se mit a courir vers la zone que lui avait indiqué Leïta.

- C'est partit ....

Dorn avait déjà parcouru cette forêt en pleine nuit, après s'être reposé un peut trop longtemps au creux d'un arbre. Cette fois-ci, il ne devait pas rentrer chez lui mais s'y éloigner pour revenir plus tard. Il n'avait aucune idée des bestioles qui pouvaient se balader en Odaskina dès le coucher du soleil, pas très rassurant. Son casque lui donnait une vision très claire de ce qui l'entourait mais avec une touche verte désagréable.

Il courrait tant qu'il pouvait, 1400 mètres ce n'est pas la porte à côté, jetant des coups d'œil à droite et à gauche au fur et à mesure qu'il progressait, à l'affut du moindre mouvement hostile. A un moment il cru voir un monstre à la mâchoire hérissé de lames de rasoir, mais après avoir retiré le cran de sureté de son fusil et regardé de plus près, la créature s'avérait être un morceau de rocher mal façonné par l'érosion. De temps à autres, il croisait d'étranges totems signifiant "halte, vous entrez dans le territoire de X tribu, faites demi-tour !", ces totems là il les connaissait par coeur : jamais encore les indigènes ne l'avaient attaqué, ils se contentaient de l'observer depuis tout ce temps.

Il arriva enfin dans une petite clairière dépourvue d'arbre. En son centre gisait l'homme qu'il avait repéré, cette fameuse "quatrième signature thermique". Il ne bougeait plus ce qui n'était pas bon signe, mais Dorn avait d'autre préoccupations pour le moment : les "agresseurs" disparaissaient déjà dans les arbres, de l'autre côté. Il ne vit que le bout de leurs capes noires se faufilant entre les arbres.

S'arrêtant a la lisière de la foret, Dorn activa sa vision thermique et balaya d'un regard, la petite clairière qui s'étendait devant lui. Tandis que les 3 signatures thermiques des individu louche s'éloignaient, il focalisa son attention sur celle de l'homme gisant au sol. Sa signature thermique était très faible et devenais de plus en plus froide.

Le vent soufflait ... soufflait dans les arbres et produisait un sifflement désagréable. Son souffle frais passé sur le bas de son visage et lui procuré une sensations réconfortante lui rappelant son enfance, mais l'atmosphère oppressante de de la situation lui donné une sueur froide impressionnante. Quoi qu'il en soit, il devait se dépêché de ramené la personne qui agonisait quelque mètre devant lui.

Cran de sureté relevé, grenade armé, et tous ses sens au aguets, il s'avança vers l'homme. Le râle de celui-ci était gras, indiquant une blessure aux poumons. Le kit de soin qu'il avait pris avec lui allait lui bien utile. Il arriva devant le corps.

- Bon dieu ! mais c'est ....

Il ne savait pas trop ce que c'était, en tout cas il n'appartenait pas aux tribus indigènes locales, il avait plutôt l'air d'un gars qui avait fait trois fois le tour de la forêt, armé d'une machette, d'un chapeau et d'un fouet. Oui, il avait vraiment la gueule d'un aventurier, mais les trois autres l'avaient mortellement blessé. Farfouillant dans sa trousse de soin, Dorn ne trouva rien qui puisse aider le pauvre homme, qui semblait blessé profondément à l'arme blanche, ce dernier l'invita à l'écouter.

- Raah bordel *il cracha un filet de sang* ils ont finit par m'avoir. Et pourtant, teuh! teuh! j'ai été prudent... Une voix de baroudeur, rongée par le tabac et les coups d'épée qu'il avait reçu.
- Qui êtes-vous, qui sont ces hommes, de quoi parlez-vous bon sang ?!
- Vous...vous n'êtes rien, vous n'êtes qu'une victime dans une terrible machination, raaaaah!
J'ai essayé de rendre justice, mais je me suis fais avoir, par celui que je sous-estimais ! Edward, j'aurais dû le tuer quand j'en avais l'occasion, aarghl.
Dorn préféra se taire et laissa le mourant parler, même s'il ne comprenait pas un mot de ce qu'il disait.
- La plus grande machination qui ait jamais existé, je vous le dis.
- Je peux faire quelque chose pour vous ? J'ai de la morphine.
- Ahaharghl, oui vous pouvez faire quelque chose : poursuivre mon travail, teuh! j'avais trouvé la clef, ils viennent de me la prendre, ils vont à Birhaka, retrouvez-les !!
- Vous êtes malade, pourquoi je ferais ça ?
- C'est la raison pour laquelle vous êtes ici, vous pouvez tout stopper, vous devez détruire les quatre Zua*ough!*

Une flèche siffla à côté de Dorn, lui arrachant une mèche au passage et vint couper le baroudeur au moment crucial, lui arrachant la vie pour de bon : les trois individus étaient revenus. Une autre flèche fut décochée et Dorn plongea de justesse sur le côté, agrippant fermement son arme. D'autres projectiles sifflèrent, non ce n'était pas des arcs, mais bien des arbalètes automatiques.