Traversée de l'île

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Des bruits de pas venaient en sa direction. Hazardi se réveilla. Des gens parlaient. Elle ouvrit les yeux, mais ne vit rien. En effet, la nuit était tombée depuis bien longtemps.
Tout en essayant de savoir la distance entre les gens et elle-même, Hazardi prit son revolver dans sa main.

- Un voyageur endormi. Chut. Prenons son cheval, ses affaires, et partons vite.

Hazardi essaya de se lever au plus vite, pour arrêter ces personnes. Ele vit alors une lueur, près de son cheval? Une torche. Il y avait 2 hommes. L'un monta sur le cheval, puis ils sourirent et regardèrent en direction d'Hazardi. Ils virent alors qu'elle était levée.
- C'est bon, on s'depeche, l'voyageur est réveillé.
- Merde. Tant pis, on prent que le cheval alors !

Le second monta sur le cheval, et ils partirent. Hazardi était restée impuissante face à eux. Elle ne voulait pas leur tirer dessus. De plus, elle venait d'être réveillée en plein nuit, donc n'avait pas trop la tête à se battre.
Elle se leva tout de même, souffla, prit son sac pour enrouler les lanières autour de son bras (elle allait pas se faire voler son sac aussi !), et se rendormit.

Les rayons du soleil la reveillèrent.
Plus de cheval.
Elle pouvait toujours faire demi-tour pour Gazdek, et essayer de prendre un cheval. Le voler ? Impossible, elle devrait donc l'acheter. Si elle allait à Gazdek, elle prendrait le risque de croiser Altri, le bandit.

Hazardi sortit la carte de monde. Il y avait une petite ville plus vers l'ouest, au sud. Un peu loin tout de même.
Tant pis, elle allait continuer à pied.

Pendant une heure, elle marcha direction sud, puis elle arriva dans une sorte de vallée, entourée de rochers. Elle tribucha sur une pierre, une lance se plantat sur le sol, juste à côté d'elle...

Ses yeux se posèrent sur la lance. Elle lacha son sac, roula sur le côté, puis se releva à l'aide d'une acrobatie. 2 lances volaient en sa direction, elle fit un bond en arriere. Tout en scrutant les rochers pour dénicher ses adversaires, Hazardi essaya de trouver son revolver. Il était tombé par terre lors de sa chute.
2 nouvelles lances venaient en sa direction. Elle voulut faire un pas en arrière mais les rochers la bloquaient. Elle se jeta donc du coté droit, et se retrouva de nouveau par terre. Pas de temps à perdre. Elle se releva d'un bond, et alla chercher son revolver. Ils étaient surement deux. Elle pouvait toujours s'en sortir.
Elle scrutait les rochers. Ses assailants se déplaçcaient-ils ? Ils n'attaquaient plus. Elle en profita pour prendre son revolver. Elle se retourna pour regarder derrière elle, lorsqu'elle sentit quelque chose la froler.

Elle se paralysa. Ayant échappé à la mort d'une demi-seconde, elle resta sur place. Mais pas le temps de lambiner... Hazardi reprit ses esprits et courut dans le sens opposé aux lances. Pour faire peur aux "personnes invisibles", elle tira 2 coups de feu.
Puis elle courut sur le côté, pour prendre ses assailants par derrière, manque de chance, elle se retrouva face à face avec un être.
L'homme la regarda et sortit son épée. Prise de panique, elle leva son arme, et tira dans sa jambe.

Un de blessé, l'autre avait disparu.
Des pas approchaient, elle se retourna, son arme en l'air, elle était prête à tirer, sans même regarder le visage de cette personne quand..

- Stop ! C'est moi... !

Elle leva les yeux. Altri. Le bandit. Il était de nouveau là.
Hazardi fit quelques pas en arrière, brandissant son revolver de plus belle.

- Vous..m'avez attaqué ?

- Non ! Non ! Je suis arrivé à cheval, et j'ai vu que vous aviez des problèmes. Je.. Je vous ai aidé.

Hazardi ne comprenait rien, pourquoi cet homme l'aidait-il ? Et surtout, était-ce vrai ? Elle n'eut pas le temps de répondre à Altri, car l'homme qu'elle avait blessé avait rampé jusqu'à elle, et avait tiré son pied.
Elle se retrouva face contre terre.

Altri tira son épée et la lança en sa direction, mais plus en hauteur. L'homme derrière elle poussa un cri de douleur. La pression en arrière éxersée sur son pied s'arrêta. Hazardi put se relever.
Elle regarda Altri Sukpitu, étonnée. Celui-ci, voyant l'expression de son visage, lui sourit et lui dit :

- Vous ne venez pas d'ici.Il faut bien que quelqu'un vous aide, sinon vous mourrez. En plus, je n'ai plus de compagnon...

Elle grimaça en entendant sa phrase. C'était de sa faute, elle avait tué ses amis.

- Et le fait que vous venez des étoiles m'intrigue. J'aimerai en savoir plus sur vous... Et sur l'endroit où vous habitiez.

Habitiez. Il a mis ça à l'imparfait. C'est du passé, Hazardi n'habitera plus sur sa planete, il le savait surement. Elle ne pourra pas retourner sur sa planete d'origine.

- Venez, montez sur mon cheval. Ne trainons pas ici. Je vais vous amener à Tabbeck, et vous expliquer comment ce monde fonctionne. En contre-partie, vous ne m'abandonnerez pas en pleine nuit...

Elle grimaça de nouveau. Elle s'en voulu. En fait, Altri n'était pas un méchant bandit, juste un pilleur gentil qui tentait de survivre dans ce monde, et qui voulait bien l'aider.

... et vous m'en direz plus sur vous... Hazardi c'est bien sa ?

Elle acquissa.

- Qu'en dites-vous ?
- C'est d'accord. Merci Altri.

Hazardi retourna vers son sac, le prit, et se dirigea vers le cheval d'Altri. Le bandit monta sur le cheval, à l'avant, et aida Hazardi à monter à l'arrière.
Ce n'était pas très confortable. En effet, il y avait beaucoup de sacs, et le cheval devait supporter un poids supplémentaire. Ils allaient devoir s'arrêter frequemment.

Le marché était conclu.
Altri l'aidait à s'en sortir dans ce monde, tandis qu'Hazardi lui tenait compagnie et lui racontait d'où elle venait. En fait, ils se tenaient tous deux compagnie.
Le trajet n'en finissait plus.
La nuit, ils se relayaient pour monter la garde, et éviter que des pilleurs ne les attaquent. Altri était intrigué par la montre, la lampe de poche d'Hazardi, et surtout par l'arme qui avait servi à tuer ses compagnons.

- Mon monde est beaucoup plus évolué que le votre ... Nous avons créé une énergie pouvait produire de la lumière, ou plein d'autres choses. Nous avons aussi des armes à tuer beaucoup plus dangereuses.

Hazardi lui dit de faire attention à cette arme, puis sortit la boussole bizarre, et lui demanda comment cela fonctionnait.

- Je ne sais pas trop. Je sais que cela sert à se diriger. Haut, bas, gauche ou droite. Mais les signes à côté, je.... je pense que c'est pour compter le temps en fonction de la boule de feu.

- C'est bien ce que je me disais. J'ai une boussole moi aussi. Elle montre les points cardinaux : Nord / Sud / Est / Ouest. C'est la même chose que tes directions, sauf qu'elles ont un nom spécifique. Compter le temps ? Sa doit être comme ma montre alors, mais en plus compliqué, et moins sophistiqué. En gros... Tu es obligé que le soleil soit levé pour savoir l'heure.

- Le quoi ?

- Le soleil, la boule de feu.. C'est pareil. La différence est que ton comptage de temps compte 20 signes. Sur ma planete, un jour dure 24h. Et donc toi, je présume qu'il n'en compte que 20h.

- Je... ne fais pas très attention au temps que sa dure. Je me leve et me couche en fonction de la boule de feu. Comme tout le monde.

- Et vous avez des savants ici ? Des.. scientifiques ? Des personnes avancés sur leur temps ?

- Des cinglés qui inventent plein de choses... Oui. Il y en a dans les capitales surtout. Je pourrais vous en faire rencontrer à Tabbeck si vous le voulez.

- Merci.

Hazardi lui sourit. Lui et elle devenaient bon amis, échangeant des informations sur leur monde respectif. Altri n'était pas le barbare qu'elle imaginait. Puis la conversation dévia,et le bandit lui demanda de parler d'elle. Elle refusa, pretextant une enfance difficile et pas interessante. Hazardi se coucha, et laissa Altri comme garde. Durant la nuit, il allait la reveillerpour dormir lui aussi. Il commença à faire froid. Elle s'enroula dans sa cape pour se réchauffer.

Le lendemain, ils préparèrent les chevaux, et partirent. En route, ils s'arrêtèrent cueillir des fruits, puis repartirent.

Le voyage dura 5 jours. Hazardi avait raconté les grandes lignes de son monde, difficilement imaginé par Altri, qui ne connaissait pas la moitié des termes. Néanmois, il désignait sa planète comme le futur lointain de la sienne, en plus compliqué, et en continents divisés.
De son côté, Altri lui expliqua les différentes guerres, les pièges qu'il fallait éviter, et le système de payement, qui était surtout assuré grace au troc. En effet, ils ne se servaient que très peu des pièces.
Le cinquième jour, Sukpitu lui dit qu'ils étaient bientôt arrivés.

Ils n'étaient plus qu'à un jour de la capitale de l'archipelle : la ville du commerce entre les continents, la ville de Tabbeck.
Le voyage était très inconfortable à l'arrière du cheval du bandit. De plus, ils manquaient d'eau. Le cheval était lui aussi épuisé. Hazardi proposa de marcher à côté du cheval.
Ils arrivèrent dans une petite forêt. Altri était content, il y avait une petite rivière dans cette forêt, il ne manquait plus que de la trouver. Le chemin était peu pratiquable. Il était difficile de promener le cheval en dehors du petit chemin sineux. Altri Sukpitu proposa donc de trouver la rivière seul, et de laisser continuer Hazardi à pied, le lond de la forêt. Il allait la rejoindre. Il prit donc les gourdes et s'en alla.
Le fait d'être seule dans la petite forêt rappella à Hazardi de nombreux souvenirs : son arrivée dans ce monde. Elle avait parcouru un long chemin depuis ce jour-là.
Elle entendit des bruits de pas autour d'elle. Elle continua de marchercomme si de rien n'était, mais guettait de tous côté. Elle en était persuadé, il y avait une présence ici.
Elle esperait ne pas tomber sur des bandits une fois encore. Cette région était-elle donc infestée de ces vermines ?

Elle entendit un arc se tendre. Pas très discret, les assaillants.
Des sortes d'hommes sortirent des buissons et l'attaquèrent en même temps. Le cheval prit peur, et tira sur les reines. Hazardi grimpa dessus, mais le cheval se redressa d'un coup, et elle fut projetée dans un buisson. Elle entendit le cheval s'enfuir au galop. Les... non, ce n'étaient pas des humains. Les êtres s'approchèrent d'elle. Ils étaient 6.

Hazardi sortit son revolver, et tira sur l'un d'eux. Le bruit les fit reculer d'un pas. Manque de chance, elle tira en plein dans un bouclier en fer. Une balle perdue. Les Ludmars ( mais elle ne le savait toujours pas ) s'approchèrent de nouveau. L'un d'eux donna un ordre, qu'elle ne comprit pas. Elle se retrouva encerclée, ne pouvant rien faire.

Par chance, Elle vit Altri au loin. Le coup de feu l'avait fait revenir. Mais que pouvait-ils contre ces êtres immenses ? 6 conrtre 2... Elle ne savait comment s'en sortir.

Les êtres non-humains n'avaient pas l'air de lui vouloir du bien, elle ne pouvait don pas dialoguer, il fallait qu'elle se batte. Elle n'avait pas d'épée. Il fallait qu'elle en prenne une, à l'une de ces créatures. Elle tira une nouvelle balle, dans la jambe cette fois-ci. Le Ludmar s'écroula sous la douleur, gémissant. Elle sauta sur lui et lui prit son épée. 3 Ludmars l'attaquèrent. Les deux autres avaient fait demi-tour et s'étaient approchés de son ami.
Hazardi voulait se battre, mais l'épée était beaucoup trop lourde pour elle. Le Ludmar à terre reprit son épée, et se releva.

* Il se releve alors que je viens de lui flanquer une balle dans sa jambe. Et m*rde. 3 et demi contre moi, et 2 contre Altri. Chui mal barrée moi. *

Hazardi devait donc se battre contre 4 ludmars, dont un qui avait reçu une balle dans la jambe. De son côté, Altri devait en combattre 2. Avec son arc et ses fleches, il allait surement s'en sortir, et aider Hazardi. En effet, elle était en mauvaise posture car elle n'avait aucune arme. Son revolver ? Il n'avait aucun effet car les êtres avaient des boucliers en fer.
Il fallait qu'elle use de stratégie. Ces étranges êtres étaient grands et étaient armés et protégés par de nombreux objets. Encombrant ? Surement. Elle allait donc profiter de sa rapidité.
De son côté, Altri avait tué un ludmar et s'approchait du second, son épée à la main. Elle savait qu'il allait s'en sortir. Un ludmar parla, puis ils attaquèrent Hazardi.
Prise de panique, elle recula dans le buisson, et tenta de se cacher, et réflechir. Elle n'avait aucune arme... Il fallait tirer une balle dans la tête. Elle sortit de son buisson, et visa la tête du ludmar le plus près. Il tomba. Les autres reculèrent de nouveau.

* Plus que 2 et demi. Mais je n'aurai pas le temps de viser à chaque fois! *

Elle vit son compagnon au loin, qui venait de couper la tête du ludmar. Une mixture noire se répendit sur le sol. Prise de dégout, elle esquiva une grimace. C'est alors qu'un ludmar s'approcha d'elle et leva son épée. Elle sauta sur le côté pour éviter le coup d'épée. A peine eut-elle regardé autour d'elle que le second l'attaqua. Elle se baissa et fonça dans le ludmar. Il tomba à la reverse. Elle prit son bouclier, et l'assoma.

- Altri !! vite !!

Le Ludmar blessé lança avec force son épée en direction d'Altri. Hazardi était impressionnée par la résistance de ces créatures. Même blessé a la jambe, il se battait férocement. Elle n'avait pas fait garde derrière elle. Le ludmar leva son épée, et cria pour attaquer. Elle sursauta et recula d'un pas. Il lui fit une large cicatrice tout le long du bras gauche. Hazardi cria de douleur. Elle recula et se tordit de douleur. Le sang coulait, sa peau lui brulait.
Une fleche siffla et atterit en pleine gorge du Ludmar. Il grogna de douleur et s'effondra.
Il ne restait plus qu'un Ludmar blessé et un autre assomé. Hazardi lança son revolver à Altri, puis se tenait le bras. Altri allait enfin utliser cette arme dangereuse.
Il maintient l'arme avec force, et appuya sur la détente, sur le crane de la bête endormie. Altri chancela sous la pression.
Hazardi, pressée d'en finir, marcha vers le bandit, lui prit le revolver, et tua le dernier ludmar. Puis elle s'assit sur une pierre. Tout autour d'elle coulait du "sang" noir. Une vraie boucherie. Altri s'approcha d'elle pour regarder sa blessure au bras.

- Tu a de la chance, ce n'est pas très profond.
- Pas très profond ? Tu rigoles ! Il m'a écorché tout le long du bras ! lui cria-t-elle. Sa pisse le sang ! Va vite chercher dans mon sac une petite sacoche blanche, avec une croix verte ! Depeche !

Hazardi tenait son bras gauche, et tentait de supporter cette douleur. Son bras gauche était maintenant tout rouge. Altri, plus rapide qu'à l'ordinaire, jeta en direction d'Hazardi la sacoche médicale. Hazardi avait bien fait davoir pris le maximum de choses de la capsule de l'USM-Comète.
De son bras droit, elle ouvrit la sacoche et sortit un flacon d'alcool. Puis, elle demanda à Altri de l'eau. Celui-ci avait toujours la gourde en bandouillère. Il s'approcha et versa de l'eau sur son bras, pour enlever le sang. Puis, toujours d'une main, Hazardi versa un peu d'alcool sur un tissu, et badigeonna son bras. Elle se crispa. L'alcool lui piquait sur tout le long.
A côté d'elle, le bandit la regardait, ne sachant que faire.
Hazardi posa le tissu, et réflechit à comment stopper le sang.

* J'vais pas me mettre des pansements partout, jen aurai pas assez. *
- Altri, le cheval est parti lorsqu'on m'a attaqué. Au fait, c'était quoi ?
- Ne t'inquiète pas, il est venu vers moi. Je l'ai attaché à un arbre. Des Ludmars. Bon, ton bras, sa va ? Il faut qu'on arrive vite à la vile, pour te soigner !
- Je vais... Continuer à mettre un peu d'alcool sur mon bras...
- Je reviens tout de suite. Je vais chercher le cheval, et on part au plus vite pour Tabbeck !

Altri partit s'enfoncer dans la forêt. Pendant ce temps, Hazardi resta assise, seule au milieu de cadavres. Elle examina sa blessure. Une large entaille commençait un peu en dessous de l'épaule, pour seterminer au milieu de l'avant-bras.
Il faudrait une bonne semaine avant que la plaie ne se referme completement. Et surement un mois avant que cette cicatrise ne disparaisse. Le sang recommençait de couler à flot. Elle s'approcha d'un Ludmar, et déchira ses vetements, puis, elle s'enroula le bras avec.
Au prochain arret, il faudrait qu'elle remette de l'alcool sur sa plaie. En attendant, elle faisait pression sur le vetement pour stopper l'arrivée de sang.
Altri revint avec le cheval. Il rassembla les affaires, et aida Hazardi à monter sur le cheval. Puis, il monta et sortit de la forêt.

Hazardi était dans une position très inconfortable tout au long du voyage. Après quelques arrets, ils virent enfin la ville de Tabbeck au loin...

Tabbeck. Enfin ! Ils allaient enfin pouvoir se reposer, et soigner la blessure d'Hazardi.
Ils voyaient au loin les contours de la ville. Mais le cheval était fatigué. Ils descendirent donc de cheval, et se reposèrent un peu.
Sa blessure cessait de saigner. L'alcool ayant desinfectée la plaie, il ne restait plus qu'elle se referme. Cela allait prendre un bon bout de temps.
Altri lui tendit un fruit. De sa main valide, elle mangea. Elle avait hate d'arriver à Tabbeck, et de se faire soigner, comme lui avait promis Altri.
Celui-ci s'impassientait. Il voulait au plus vite s'occuper de cette plaie, et vendre les objets qu'il avait ammassé enre Tabbeck et Gazdek.

- La boussolle que tu m'as "prise", tu veux la garder, ou je peux la troquer ?
- J'aimerai bien l'étudier encore un peu... Je n'en ai pas pour longtemps, mais j'aimerai la monrer aux savants de Tabbeck, pour qu'ils m'expliquent toutes les informations données par cet objet. Après, tu pourras la troquer si tu veux.

Altri fit la moue. Il n'aimait pas trop les "savants de Tabbeck". Ces hommes là était traités comme dees illuminés. Mais on tolèrait quand même qu'ils fassent des recherches et des expériences bizarres, car il se pouvait que quelques fois, leur découverte interresse les habitants.

- On soignera d'abord ta plaie. Ensuite, on cherchera un endroit où dormir. Et demain, on ira voir tes amis les illuminés. J'irai avec toi, mais vraiment pour t'aider si tu as besoin d'aide... Et après je te montrerai comment troquer tout ce que j'ai.

En prononçant cette phrase, il désigna son sac, rempli d'objets et de babioles plus bizarres et poussiéreuses les unes que les autres.
Puis ils remontèrent à cheval, et arrivèrent aux portes de la capitale de l'archipel : Tabbeck.

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