[Zariell] Plus aucun espoir

Zariell avait arrêté de compter les jours. Depuis combien de temps était-il bloqué ici ? Une semaine, deux semaines, un an ? Il commençait même à perdre la mémoire. Je suis Zariell Iskeroth, Soldat de l'USM-Comète, croiseur de la Coalition. Ma mission était d'attaquer une colonie rebelle de Hathu, mais le vaisseau s'est crashé et j'ai survécu... Zariell comment déjà ? Iskeroth. J'étais cuisiner dans un camps rebelle. Non ! un vaisseau. Oui c'est ça, j'étais cuisiner dans un vaisseau rebelle. Et puis je m'appelle comment déjà ? John ? Le froid le rendait fou. Il avait consommé toutes ses rations de survie, et seul un pistolet automatique ZR-45 lui tenait compagnie. Bien que les jours ne duraient que vingt heures, (il l'avait constaté grâce à l'horloge parlante du module, qui ne fonctionnait plus depuis belle lurette : il l'avait désactivée pour que la protection thermique dure plus longtemps.) le temps lui paraissait interminablement long. Il avait abandonné tout espoir.

Zariell se réveilla dans le module, un énième jour de survie futile. Il avait froid. Le cockpit était embué : la protection thermique ne fonctionnait plus. Ça y est, c'est la fin. Il n'avait même plus la force de saisir son arme pour se tirer une balle. Il essaya de se rendormir en attendant la mort.

BLANG!

- Hey, il y a quelqu'un là-dedans ! C'était une voix grave.

BLANG! BLANG!

- Ho hé ! Une autre voix, plus féminine.
Oui, je suis là, aidez-moi ! Aucun mot ne sortit de sa bouche.
- Il y a quelqu'un dans ce module, je vois quelque chose. Un coup de feu retentit, une balle rebondit sur le cockpit.
- Abruti, ce truc peut résister à bien plus que ça ! Laisse moi faire.

On entendit un bruit affreux et un grand arc électrique traversa la boite d'ouverture du cockpit, donnant assez d'énergie au système d'ouverture pour s'enclencher. Le cockpit s'ouvrit, laissant apparaître un couple. ils portaient tous les deux des manteaux de fourrure, et des bottes de l'USM-comète. la femme s'approcha et prit le pouls de Zariell.

- Il est vivant, médic !

Un troisième personnage apparut, portant une trousse de premiers secours.

- Oulà, il a pris cher votre survivant.

Zariell perdit conscience. Il se réveilla allongé dans une petite maison en bois. Oh ma tête. Qu'est-ce que je fais là ? Ça y est je me souviens. Je suis Zariell Iskeroth, Soldat de l'USM-Comète, mon vaisseau s'est crashé et j'ai survécu... Je suis dans une maison ? Non, ce n'est pas une maison, ça bouge. Une carriole ? Il trouva la force de se lever, et regarda à l'extérieur. La carriole était attelée par une bête étrange, devant et derrière lui de nombreux survivants formaient une file de plusieurs centaines de mètres, et marchaient tous dans la même direction. Un homme rejoignit Zariell, c'était le médecin.

- ça va la-dedans ? Vous avez eu de la chance qu'on vous trouve. Bienvenue de le "convoi", rassemblement massif de survivants. On vient tous de ce désert gelé, et on est en route vers le Nord ! Tenez, mangez. Votre nom c'est ?

Je me réveillais tant bien que mal dans un étrange moyen de locomotion tiré par une bête étrange. Le plus étrange est que je ne semble pas être mort...bien au contraire bien qu'affaiblit je sentait que je ne m'étais pas sentit aussi vivant depuis des jours maintenant. je reconnu l'homme qui était à mon chevet. Lui... le médecin qui était venu me voir dans la capsule. Je me sentais rassuré, alors finalement tout cela n'étais pas qu'une simple hallucination. J'étais bel et bien en vie.

le sentiment de soulagement laissa place à une étrange confusion dans mon esprit. Des centaines de questions traversait ma tête tandis que j'entendais la voix du médecin me parler...mais ça voix me semblait étrangement lointaine. Puis on me tendit un plat de nourriture en me demandant mon nom. Ma raison m'aurait surement dit de décliner mon identité d'abord. Mais mon instinct laissait avant tout s'exprimer l'animal affamé qui était en moi. Je mangeait tout d'abord jusqu'à ce que mon corps enfin apaisé de ce manque cruel laisse mon esprit "civilisé" prendre le dessus. Alors et seulement alors je trouvais le moyen de répondre au question du médecin.

"je suis Zaziell Iskeroth j'étais soldat sur l'USM-Comète et cela fait plusieurs semaines que j'étais coincé dans ce désert de glace. Je vous remercie doc... D'après ce que vous avez dit vous rassemblez les gens qui ont réussi a survivre à cet enfer blanc. Combien somme nous ? Et pourquoi nous dirigeons nous vers le nord. Vous avez réussi à trouver des information sur ce satané endroit ?"

Le docteur qui marchait toujours à l'extérieur, sauta dans la carriole et s'assit en face de Zariell.

- On doit être une petite centaine, ou plus. La plupart des modules se sont séparés après le crash, mais une bonne partie a atterri dans ce désert. Alice et Fred m'ont trouvé avec mon petit groupe de survivants, on s'était réfugiés dans une grotte et il y avait eu un éboulement nous coinçant à l'intérieur. Heureusement qu'ils sont passés par là. C'était il y a deux mois, quand le convoi n'était constitué que d'une vingtaine de survivants. Si vous voulez en savoir plus il vaudrait mieux vous adresser à Alice ou à Fred, ils sont tout devant dans la carriole principale, ce sont eux qui ont fondé le convoi.
- Depuis combien de temps le crash à eu lieu ?
- Oh je ne sais plus, trois mois au moins !

Zariell était ainsi resté trois mois confronté à lui même, la nouvelle lui fit un choc. Un autre homme apparut au niveau du petit moyen de transport.

- Doc', le vieux Wilfried nous fait encore un malaise.
- Bon Zariell, je dois vous laisser. Content de voir que vous vous êtes bien rétablit. Mais reposez-vous quand même encore un peu. Et au fait, pensez à vous raser, votre barbe va bientôt toucher par terre à ce train là !

Malgré les conseils du médecin je tentais de me relever et je constatais bien vite que mon corps n'étais pas en état. Je me rassis donc sur mon lit péniblement en maudissant le coup du qui m'avait fait échouer ici dans ce pitoyable état. Bien que je ne m'y faisait plus attention il est vrai que ma barbe avait pas mal pousser ces derniers temps. Avec un peu de repos je pourrais sans doute commencer à marcher un peu...surement.

faute de pouvoir bouger et de me rendre compte de ce qu'étais vraiment le convoi j'essayais de regarder par la fenêtre en ayant la vue la plus net et la plus dégagée possible sur l'extérieur pour me rendre compte du nombre de gens dehors de leur organisations, matériel ect ect...(je laisse a MJ le soin de décrire ce que je voit dehors)

Zariell était apparemment à l'arrière du convoi, puisque les gens en tête étaient très petits et qu'il n'y avait pas grand monde derrière. La plupart des survivants marchaient, seule une dizaine de carrioles étaient éparpillées un peu partout et uniquement les hommes armés avaient droit à une monture, ils marchaient sur les côtés du convoi afin de le protéger d'une éventuelle bête sauvage. Après tout, ils ne savaient rien de la faune de cette planète. Les carrioles devaient abriter les blessés, les faibles et les malades car le médecin ne cessait de faire des aller-retour entre elles. Quel calvaire d'être le seul médecin pour une centaine de personnes...

Zariell tomba une nouvelle fois dans un sommeil profond et réparateur, il se réveilla quelques heures plus tard, pour assister à un magnifique coucher de soleil à l'horizon. Il semblait avoir récupéré ses forces et avait envie de se dégourdir les jambes. Il trouva à côté de sa couche un nouvel uniforme de l'USM-Comète, bien plié. Le docteur devait l'avoir déposé pendant son sommeil.