La ville de Gazdek (milieu de l'archipel)

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Hazardi passa 2 jours sur la route, pour atteindre la ville que la carte montrait : Gazdek. Le paysage était plutôt désertique lors de son voyage, heureusement qu'elle avait de l'eau dans une gourde, et quelques fruits pour survivre. Elle était tout de même très affaiblie. Ayant hâte de rejoindre cet endroit où elle allait enfin rencontrer une civilisation, elle essayait de dormir très peu. Malheureusement, le cheval était fatigué, elle devait donc lui laisser des pauses. Elle profitait de ce temps-là pour regarder la carte du monde, ainsi que la boussole bizarre.
Cette boussole indiquait un tas de renseignement, elle était quasiment sûre que cet Altri avait dépouillé quelqu'un pour se la procurer, et il ne savait surement pas s'en servir. Altri Sukpitu. Cet homme l'avait bien aidé. Même si elle savait qu'il allait s'en sortir ( normal, il était habitué à voyager ici ), elle avait tout de même ressenti de la peine en le laissant. C'était la première personne de ce monde a qui elle avait un peu parlé.
La boussole. Des symboles se succédaient. Il y en avait 20. Il y avait aussi une sorte de cadran, comme pour savoir l'heure. Elle le posa sur le sol. Le soleil était plutôt bas. La boussole indiquait NORD/OUEST, et si elle tenait la boussole par le nord, elle indiquait le 13ème chiffre.
13h/20h ? Peut-être que finalement, son obsession à vouloir savoir l'heure allait enfin être assouvie.
Elle donna de l'eau au cheval, puis repartit au galop. Après 2 jours de voyages, elle vit enfin au loin, les contours d'un semblable de ville.
Mais le soleil était déjà bas dans le ciel. Elle trouva un coin près d'un arbre, attacha le cheval, et s'installa.

Le lendemain matin, Hazardi fut reveillée par les rayons du soleil qui brulaient sa peau. Elle avait très chaud. Elle enleva son tee-shirt, pour ne s'habiller que de la cape noire. Le jean fasait tache. Sa cape lui arrivait aux genoux. Elle monta tout de même sur le cheval, et arriva à la ville en moins de 2h. Elle enleva alors son jean, le fourra dans son sac, et marcha à côté du cheval.

- Stop. Vous etes? demanda un homme, probablement un vigile.
- Je viens d'Odaskina, j'aimerai m'arrêter ici quelques jours, avant de repartir pour Tabbeck.

Le vigile lui ouvrit les portes et la laissa passer. Son regard s'arrêta sur son bras. Elle fit un geste machinal, pour cacher sa montre. Mince, elle avait oublié de l'enlever. Il ne lui demanda pas de s'arrêter. Ouf. Elle avait évité une probable catastrophe.
Elle était entrée dans la ville. Il y avait du monde partout. Surtout des humains, quelques êtres bizarres. La plupart étaient dans leur magazins, ou en face, à acheter des choses. Elle était émerveillée : une ville quasi-médiévale.
" L'auberge Gazdek-Inn "
Ce panneau attira son attention. Mais elle ne savait que faire de son cheval. A peine s'eut-elle posée la question, qu'un garçon s'approcha d'elle.

- Vot' animal svou plait m'dame ! Tenez, prenez s'carton, et quand vous l'voudrez de nouveau, bah vous m'l'passez et j'vous l'rend.
Hazardi hésita, et le garçon le remarqua.
- Z'inquiétez pas m'dame, j'en prendrai soin, j'l'nourrirai bien A Gazdek, on pique pas les z'animaux.

Elle lui tendit donc les reines du cheval, après avoir récupéré les objets et les sacs, et les avoir mis dans son sac à dos.
Puis la "m'dame" entra dans l'auberge Gazdek-Inn, et observa la scène qui s'offrait à elle.
5 tables. 3 de remplies. Des verres un peu partout. Au fond, un comptoir. Un barman la regardait, et lui fit signe d'avancer.

- Vous êtes seule ? demanda-t-il, surpris. C'est que c'est pas souvent qu'on voit une femme se promener seule, surtout dans un endroit pareil.

Hazardi lui souria, et ignora sa remarque.

- Une chambre s'il vous plait. Seule.
- Suivez moi ! Il n'y a pas beaucoup de personnes en ce moment, donc vous serez assez tranquilles.

Il lui montra une "chambre". Une sorte de lit un peu miteux, 2 seaux remplis d'eau. Une table et une armoire bancale et.. vieille. Puis il lui demanda combien de temps elle cmptait rester. Comme elle n'en avait aucune idée, il la laissa tranquille et redescendit.
Hazardi ferma la porte, et débala quelques unes de ses affaires. Puis, elle sortit de l'argent, et tenta de se familiariser avec. Pour pas paraitre stupide et ignorante lorsqu'elle devrait le payer.

Quelques heures plus tard, elle était déjà en train de rassembler ses affaires. Être dans la même ville que ce bandit n'était pas forcément une bonne idée.
Hazardi, arrivée au bar, lançat quelques pieces volées et lui dit qu'elle s'en allait. Le barman fut surpris de son départ si rapide. Il s'était surement imaginé qu'elle resterai longtemps.
Elle sortit de l'auberge en souriant. Lancer de cette façon quelques pièces lui avait évité de se faire passer pour une débile, ne sachant pas quelle pièce avait le plus de valeur.

Hazardi s'approcha de la porte de la ville, et essaya de trouver le garçon qui lui avait prit le cheval. Elle aperçut une étable, et s'approcha. Lorsque quelqu'un la vit, elle lui donna le carton. L'homme l'ammena à son cheval sans mot dire. Hazardi prit les reines, le remercia, et partit.

- Au revoir madame, bon voyage. lui dit le gardien de la porte, lorsqu'il lui ouvrit.

Puis elle fit une dizaine de mètre en compagnie de son cheval. Arrivée à un coin un peu boisé, elle sortit son jean et le remit.
Marcher en cape, ce n'était pas très confortable.
Au galot vers le Sud, Hazardi pensait à son chemin depuis son arrivée ici.

Elle s'arrêta pour la nuit, mais à peine fut-elle couchée, qu'elle entendit des bruits de pas, non loin d'elle...

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