[Hazardi] Prisonnière dans la ville

Hazardi se reveilla. Elle n'était plus dans le bateau, qui l'emmenait vers l'inconnu. Elle se leva, et regarda autour d'elle. Il n'y avait aucun doute, elle était de nouveau sur la terre ferme. Elle était dans une sorte de chambre, sans fenètre. Elle s'approcha de la porte et tenta de l'ouvrir. La porte resta immobile, et une voix se fit entendre de l'autre côté.

Durant le voyage en bateau, elle avait aperçu ces hommes en noirs, mais ils ne lui avait pas parlé. Elle avait passé le voyage les mains noués derrière le dos, attachée à un poteau. Autant dire que le voyage avait été désagréable, et bien pire que lors de son atterrissage sur cette planète. Quelqu'un lui avait ensuite bandé les yeux puis assomé. Deuxième bosse. Deuxième mal de crane.

La porte la fit sursauter, et sortir de ses pensées. Hazardi resta immobile. Deux hommes en noir faisaient leur apparition à travers la porte. Ils entrèrent, et l'un d'eux sortit son épée, tout cela avant de fermer la porte.

* Comme si j'allais me battre dans l'état où je suis ! *

Elle remarqua la présence de son sac sur un côté de la pièce. Ils avaient surement fouillé son sac, donc son arme n'y est plus. Elle se rendit alors compte dans quel pétrin elle était. Sukpitu avait raison, les approcher était suicidaire. Mais dans son cas, ce n'était pas sa faute. Cette maudite bourrasque l'avait ammenée droit en enfer. Elle sortit de ses pensées quand l'homme en noir s'adressa a elle.

- Etranger, suis-nous. Tente de t'enfuir et nous te tuerons.

Accueillant. Elle se leva doucement, et s'approcha des hommes en noir. Le premier la préceda tandis que le second, armé, ferma la marche. Elle sortit de la chambre et descendit des escaliers. Elle se retrouva dans une vieille pièce sombre et humide, et fut attachée à une chaise.

- Comment es-tu arrivée ici ?

...

L'homme derrière elle la frappa

- D'où viens-tu ?

* Mais quel pétrin... Impossible de m'échapper.. Qu'est-ce que..*

- Répond, étranger, ou nous te tuerons.

Elle ne repondait toujours pas. Que pouvait-elle leur dire ? Qu'ils sachent d'où elle vient ne leur servirait à rien, à moins qu'il aient trouvé d'autres personnes de l'USM-Comète. Elle réflechit quelques instants, pendant que les hommes agissaient dans son dos. Si ils avaient attrapés d'autres personnes, ils auraient su d'où elle venait. Non, elle était la première. Donc la moins discrète dans ce monde, ou la plus malchanceuse, car la première à être tombée sur eux.

L'homme la frappa de nouveau.

- Mais qu'est-ce que vous me voulez à la fin ?

- D'où tu viens ? Comment es-tu venue ici ?

- Je viens de Gazdek, une île sur l'archipelle..

Nouveau coup. Elle commençait à en avoir marre.

- Etranger, es-tu la seule à être arrivée ici ?

- On va faire un truc, je répond à vos questions si vous répondez aux miennes.

Leur tenir tête. C'était son idée. Qu'avait-elle à perdre ?

- Bon, si je répond à vos questions, après, vous allez faire quoi ?

L'homme sourit, mais ne répondit pas. Il fit un geste à son ami, qui, avec son épée, défit les liens. Elle se leva, triomphante.
Le premier partit, suivit d'Hazardi, menacée par l'arme du second. Ils la ramenait dans sa pièce.

La porte claqua, et elle se retrouva de nouveau seule dans sa pièce. Elle se rua dans son sac, pour voir ce qu'ils lui avaient laissé. Ils avaient pris le briquet, la lampe de poche, les piles et la trousse à pharmacie.

* en gros tous les trucs qui auraient pu me servir, et qu'on ne trouve pas sur ce monde.*

Elle approcha de la porte et frappa. Après un long silence, elle tenta de forcer la porte.Sans succès. Elle alla de l'autre côté de la pièce et, en prenant son élan, alla s'écraser sur la porte. Elle reussi à casser une des grosses barres de bois, au prix de son épaule. Elle se faufila dans le trou et monta les escaliers prudemment.

Sujet: Re: [Hazardi] Prisonnière dans la ville Lun 4 Jan 2010 - 21:23

Elle se retrouva face à une porte, ou de nouveaux escaliers. Elle jeta un coup d'oeil furtif, puis decida de monter encore plus haut. Elle se retrouva sur une terrasse, en haut d'une sorte de tour. Aucun moyen de descendre. Elle entendit des bruits de pas dans l'escalier, elle tenta de se cacher quand un homme en noir apparu face à elle. Il n'avait aucune arme sur lui, c'est cela qui la surpris au premier coup d'oeil. Qu'allait-il lui faire, et avait-elle une chance de s'en sortir ?

Il lui demanda de sa voix grave de le suivre, car elle ne pouvais pas s'échapper. Il avait raison, sauter du haut de la tour était suicidaire, et descendre serait affronter ses compagnons.

Elle commenca une phrase, puis se retracta, car un deuxième venait. L'homme fit un signe, et le second redescendit. Hazardi comprit qu'il voulait qu'elle ne se sente pas menacée. Elle lui demanda ce qu'ils voulaient d'elle, une nouveau fois.

Ce fut la bonne. Il ferma une sorte de porte coulissante et s'assit sur une pierre, près de la porte. Puis, il lui dit qu'il recherchai les gens comme elle pour apprendre de nouvelles choses, et tenter de les renvoyer sur leur planète. Hazardi n'en cru pas un mot. Le monde était toujours à un stade moyennageux, les hommes en noir n'avaient rien fait, et de plus, ils ne pouvaient la ramener, ils ne l'avaient même pas trouvé lors du crash de l'USM-Comète.
Le silence qui suivit fut un des plus long. Chacun s'observait, n'osant faire aucun geste brusque. Elle se décala lentement vers le bord de la tour, et regarda en bas. Une dizaine de mètre, la chute lui briserai quelques os. Trop dangereux. Il se rapprocha.
- Ne bougez pas !

Il s'arrêta, la fixant toujours.

- Vous ne faites rien pour cette planète, n'approchez pas ! Vous ne voulez pas m'aider. Vous faites peur aux habitants, vous terrorisez tout le monde.

Elle s'approcha lentement de lui, lui débitant des vérités sur ce monde, qu'Altri lui avait revélé.

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