Des jours penibles, seule. [Hazardi]

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Après être arrivée sur l'archipelle, Hazardi ne savait où aller.
Il n'y avait rien autour d'elle. Il n'y avait que mer, îlots et plaines à perte de vue.
De plus il faisait froid. Couverte de sa cape noire, completement recroquevillée sur elle-même, elle se demanda comment s'en sortir.

Lorsqu'elle était dans la forêt, elle détestait la présence d'etres vivants, ces bruits qu'elle entendait dans les buissons et toutes sortes de feuillages. Mais maintenant qu'elle était seule, avec une barque en guise de toit, elle se sentait perdue.

Pour en terminer avec son moral, et la miner completement, il commença à pleuvoir. Elle retourna la barque et sallongea dessous. Dans une position très inconfortable, elle reflechit à sa position.

J'ai faim. Chui seule. Je sais pas où j'suis, quand je vais mourir, si je vais rencontrer des gens.
P*tiiiiiin ! J'aurais jamais du aller dans c'te maudite USM-Comète !
Voilà où j'en suis. Bah bravo !
Et ya personne... Ils sont où, tous ?
Tués ? Ou alors ils se cachent...?
Aaaaaaaaah mais qu'est-ce que je vais faire ??

Elle sortit sa carte.
Une forêt, des canyons, une mer avec surement une ville au milieu, de la mer, des iles et un archipel.
Voilà ce qu'elle savait de ce monde. Une présence vivante ? oui.
Des rescapés de l'USM-Comète ? Aucune idée.
Des chances de survie ici ? Pas beaucoup.
Elle savait qu'elle aurait du essayer d'aller dans cette "ville". Elle aurait du trouver une présence vivante, essayer de leur parler. Mais elle avait été trop lache, elle avait eu trop peur de mourir, en rencontrant des gens sans concience ni avidité de science, des gens ne se souciant pas d'où elle venait.
Et maintenant elle était là, seule, dans un endroi désert sans végétation, et il pleuvait.

Des gouttes d'eau perlaient sur sa carte. Elle ne savait que faire. Elle était perdue, avec comme seuls compagnons une carte, une barque, et un revolver.

Cela dura 3 jours. Elle ne faisait rien d'autre que dormir, reflechir à sa position, boire l'eau de la mer.
La pluie s'arrêta au bout du 2 eme jour.
Elle sortit de sa barque très lentement, son corps tout engourdi.

Il n'y avait toujours rien autour d'elle. Elle sortit de la nourriture.
Elle était perdue. Personne n'avait remarqué sa présence en 2 jours, donc le nombre de passages ici devait être infime.

Lorsque son corps répondit completement à tous ses gestes, elle se leva, et se promena le long des côtes.
Au bout de 30mins de marche, ne voyant rien de nouveau, elle fit demi-tour.

Sa barque était toujours là, evidemment.
Elle se demanda alors que faire. Rester ici encore 3 jours...? 6 jours ici, c'est long, quelqu'un devrait bien la trouver. Ou alors repartir d'où elle est venue, aller plein ouest, retourner vers la forêt et cette "ville" qu'elle a fui.
Elle ne sentait pas la force de ramer jusqu'à l'aure rive. Le voyage était trop long, et elle était trop faible. Elle ne mangeait presque pas.

Elle retourna de nouveau sa barque, et alla dessous. C'était comme une protection pour elle. Cete barque était comme... sa nouveau maison.

Pathétique. Tout cela est pathétique.

Et elle s'endormit.

[HRP] Enfait, le MJ m'a dit que je n'étais pas sur l'archipelle, mais l'île juste à côté.
Pour ceux qui sont plus visuels ^^ [/HRP]

Le sixième jour, Hazardi se leva avec l'idée ferme de bouger. Elle ne pouvait se résoudre à rester ici. Elle réfléchit un instant, pour savoir où aller.

-Aucun passage ici. Soit c'est un endroit non-habité. Soit c'est une ile non-habitée.
Dans tous les cas, il faut que je bouge.
Voyons mon état physique.

Elle se leva, s'étira, et marcha quelques instants.

-J'ai terriblement faim.

Hazardi courut vers son sac, et sortit des barres de céréales. Puis elle obta pour la solution d'aller dans l'eau. Elle allait longer la côte, vers l'est.
Elle poussa la barque dans l'eau, jeta son sac et ses barres de céréales, et sauta dedans.
Elle sortit ensuite sa boussole, la posa sur un côté, et longea la côte.
Tout en ramant, elle réfléchit de nouveau sur sa position, et sur ces 6 jours perdus.

-C'était 6 jours qu'il faut oublier. 6 jours de petite déprime. Bientôt je rencontrerai des gens.

Elle rama pendant environ 2 heures. Elle regarda sa montre. 16H. Mais cette heure ne voulait rien dire. Elle avait observé le soleil pendant ces derniers jours. Un jour devai durer entre 18h30 et 21h, selon ses calculs.
Le premier jour, le soleil s'était couché vers 22H. 3 jours vers cette ile, 6 jours sur cette ile.
Si ces calculs étaient bons, 16H, c'était le matin, ou le midi. Ou alors elle se plantait completement.

...

Le soleil commençat à se coucher. Hazardi se dirigea vers la côte, retourna sa barque et se coucha.
Le soleil s'était déjà levé lorsqu'elle se reveilla. Elle plongea dans l'eau pour se raffraichir. Elle était glacée, mais cela lui faisait du bien. Elle revint peu apres, et s'allongea par terre.
2h plus tard, elle était déjà sur sa barque, direction est.
Hazardi tentait de trouver combien d'heure faisait une journée dans ce monde. Mais qu'importait... Elle se dit qu'elle devait jeter sa montre, qui l'embrouillait, mais c'était un souvenir de son monde, elle ne pouvait s'y résoudre.

20H. Le soleil était assez haut dans le ciel, et elle était en pleine forme.

Un jour, Hazardi se rendit compte que sa boussole qui indiquait l'est indiquait la côte, mais pas du coté gauche. Du coté droit.

-J'étais sur une ile !
Ou alors... Sur le haut d'un continent. Non... Impossible, ou alors un continent abandonné. Bref, en route vers le large.

Elle tourna de sens. Elle ne longea plus la côte, mais elle allait droit vers la mer. Droit vers l'inconnu.
Tout autour d'elle, il n'y avait que mer et îlots. La mer était très calme. Et même bizarrement calme. Le soleil commença a se coucher, mais elle aperçut au loin la côte. Son sang bouillait. La côte. La bonne ? Elle l'espérait de tout son coeur.
Elle savait qu'elle ne l'attiendrai pas tout de suite. Elle accosta, et s'installa.

Le lendemain, elle atteingnit la côte. Elle regarda sa montre.

-6heures du mat' . Ok... Faut vraiment que je trouve un moyen de savoir l'heure.

Hazardi s'installa par terre, sortit sa carte et un stylo de son sac. Puis, elle continua sa "carte du nouveau monde". Elle ne connaissait que une certaine étendue de foret, la mer, un ilot, de la mer, puis ce nouvel endroit.

Le lendemain matin, elle décida de laisser sa barque ici. Elle prit ses affaires, s'habilla de sa cape noire, et marcha en direction du sud.
Le paysage qui s'offrait à elle ne changea pas beaucoup. Il y avait peu de végétation, et elle ne rencontra personne.
Cependant, elle trouva quelques arbres avec des fruits étranges. C'était des sortes de pommes, mais avec une peau plus rugeuse. Elle sortit son couteau suisse, et coupa cet étrange fruit en deux. C'était bien des pommes. Enfin du moins, sa y ressemblait fortement. Elle coupa un petit bout et le mangea. Même goût. Tout en en décrochant 5 et en les mettant dans son sac, elle rangea son couteau suisse, et croqua dans la pomme déjà coupée.

Ah, enfin de la bonne nourriture [...]

Elle s'arrêta un instant. Des bruits venaient en sa direction. Des bruits de pas mais très rapides, comme des bruits d'animaux. Elle se posta derrière les arbres. 3 "chevaux" galopaient en sa direction. Mais ce n'était pas cela qui l'effraya. 3 personnes les chevauchaient. Mécaniquement, elle lacha la pomme et sortit son revolver. Ils se dirigeaient vers elle, puis ralentirent l'allure. Hazardi ne savait que faire.

J'vais quand même pas les tuer. Ils ont tout de même l'air dangereux, mais en regardant leurs vêtements, ils ont l'air d'être dans une époque... moyenageuse. Bon, attendons de savoir ce qu'ils me veulent ...

Les personnes descendirent de cheval, et se dirigèrent vers elle. Hazardi cacha son arme, et attendit, en reculant de quelques pas.

- Eh toi, qu'est-ce que tu fais là ?
- Tu savais toi qu'il y avait des nomades ici ?
- Ben j'en sais rien.

Le premier se rapprocha et sortit son arme : une longue épée. Il la pointa vers Hazardi. Tout en la regardant, il fit un signe à ses amis de le rejoindre. Ils sourirent et sortirent leur armes, eux aussi.

* cool... Je trouve des personnes, mais ils me veulent du mal... Déjà, je sais que cet endroit est habité. Je suis sur la bonne piste ! De plus, je les comprend, j'ai de la chance!*

- T'es qui ?
- Que me voulez-vous ? répondit hazardi. Elle ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds par ces hommes moyennageux.
- On t'a demandé ton nom, tu réponds. dit le second, en brandissant son arme. Puis il remarqua le sac qui était sur son dos. Ses yeux pétillèrent.
-Qu'as-tu dans ton sac ?

* des pilleurs...*

L'homme, voyant qu'elle ne bronchait pas, s'approcha et tenta de prendre son sac. Hazardi recula d'un coup, et prit dans sa main le revolver, prête à se défendre. Mais elle voulait tout de même rejoindre une ville, elle avait donc besoin d'au moins l'un d'eux. Les 3 hommes se déplacèrent, ayant pour intention de l'encercler. Elle décida de choisir le 3eme, comme guide, s'il le voulait bien sûr.
Les hommes souriaient toujours. Elle sortit son revolver, le braqua sur le premier, et tira en plein coeur. L'homme, surpris, se retrouva gisant par terre. Les deux autres reculèrent instantanément. Le premier, comme elle l'avait soupsonné, était leur chef. Elle se décala et tira sur le deuxieme. Puis elle regarda le dernier.

- Si tu m'aide à rejoindre une ville, je te laisserai en vie. dit elle.

L'homme, effrayé, et tenant à la vie, acquissa d'un signe de tête.

Puis, l'homme rangea son épée, et regarda Hazardi. Celle-ci continua :

- A combien de jours est la ville la plus proche ?

L'homme, toujours sans rien dire, alla à son cheval. Hazardi le regarda d'un oeil suspect, et se rapprocha, tout en le visant de son revolver. Il prit quelque chose dans un sac, et revint. Il le lança à Hazardi. Elle regarda ce papier, stupéfaite.
C'était une carte du monde. Elle remarqua tout de suite le continent sur lequel elle était avant : ODASKINA. Et il y avait bien une ville au milieu de cette mer. Elle vit le chemin qu'elle avait fait, et imagina à peu près où elle était. Elle vit une ville, plus au sud "Gazdek". Et la plus grande, elle le devina avec la taille du point, s'appelait Tabbeck.

- La ville, au sud, c'est bien Gazdek ?

Il acquissa de nouveau.

- Quel est ton nom ?
- Altri Sukpitu.
- Ok... Moi c'est Hazardi. Je ... ne suis pas d'ici. Bref, en route, je dois rejoindre cette ville avant la nuit. Au fait, il est quel heure ?

Il la regarda d'un regard interrogateur. Elle laissa tomber. Il fallait qu'elle soit sur ses gardes. Même si cet homme avait l'air perdu sans son chef, il se pouvait qu'ils soient plus. Elle le laissa donc partir en avant, tout en lui rappelant qu'elle pouvait le tuer quand elle le voulait. Elle prit un "cheval", et laissa le dernier libre. Tant pis. Elle garda aussi la carte du monde, et la fourra dans son sac. C'était merveilleux. Elle savait maintenant à quoi ressemblait cette planète. Altri la regarda, et quand elle fut prete ( elle sortit sa boussole, au cas où il ne voulait pas la mener à cette ville ), et partit en avant. Hazardi le suivit, souriante.

La ville était tout de même loin d'où Hazardi était. Il fallait s'arrêter pour la nuit. Hazardi redoutait cela. Soit cet Altri était loyal, et il m'aiderai jusqu'au bout pour aller à la ville, soit il allait essayer de s'enfuir ou de la tuer (peut-etre) durant la nuit.
Mais finalement, cela ne lui importait pas beaucoup, car elle avait une carte du monde, elle pouvait toujours se débrouiller.
Le soir, Altri proposa d'aller chercher des branches pour le feu. Pour prouver qu'il allait revenir, il laissa toutes ses affaires, ainsi que son épée. Hazardi, pendant ce temps, fouilla dans son sac. Il y avait quelques vêtements, des couteaux, des papiers et de l'argent. Lorsqu'il revint, il avait aussi ramener quelques fruits. Pendant qu'Hazardi mangea, il prépara le feu, et s'assit à côté.

- Dis-moi Altri, dans combien de jours arriverons-nous à Gazdek ?
- 3 jours. Vous pourrez vous reposer dans une auberge.

Puis après quelques secondes, il reprit.

- Et après vous me laisserez partir ?

Hazardi ne pouvait pas le garder avec elle de force. De plus, c'était trop dangereux. Elle sourit et acquissa. Puis elle le demanda de lui parler de ce continent.

- Vous ne connaissez pas cette région, n'est-ce pas ? Et vous ne venez surement pas de ce monde. J'avais entendu parler d'inconnus qui venaient du ciel, et en voyant vos vetement et l'objet que vous avez au bras, je commence à y croire.

Hazard jeta un coup d'oeil à son jean et à sa montre. Il faudrait qu'elle trouve un pantalon de cette planète. Pour le haut, elle avait sa cape noire. Altri continua.

- Dans ce monde, il y a beaucoup de guerres, sur les continents. Moi et mes amis, nous profitons de ces confusions pour vivre... de notre "commerce". Mais nous ne prenons pas de risques, nous préférons rester sur cet archipel, car il y a peu de conflits.
- Et les habitants...?
- Il y a les Kylbimiens, qui pour la plupart pacifiques. Ce sont des personnes aveugles. Il y ... Les Snorgans qui sont alliés aux Ludmars et veulent détruire les Balakins. C'est assez compliqué.
- Et tu es pour quel camp ?
- Aucun, je ne veux pas faire parti de cette guerre. Je suis humain, et comme la plupart, je suis moi aussi pacifique. Il vaut mieux que nous nous reposions maintenant. Demain nous reprendrons le chemin dès les premiers rayons de lumières de la boule de feu.

Et il s'allongea sur une converture. Hazardi resta un instant assise, puis s'adossa à une pierre. Elle garda son revolver sur elle. Elle savait qu'elle allait très mal dormir cette nuit-là, car Altri pouvait s'enfuir dans la nuit, ou tout simplement la tuer.
Hazardi se leva. Elle avait décidé. Elle allait partir seule, car c'était trop dangereux. S'approchant du sac d'Altri Sukpitu, elle prit un peu d'argent, et lu les papiers. Elle ne comprit pas grand chose, donc elle les lui laissa. Puis, elle fouilla les petits sacs sur le cheval. Une gourde d'eau, quelques céréales et une sorte de boussole l'interressèrent.
Altri bougea.

* Il sait surement que je n'ai pas confiance en lui. Je pense que cela l'arrange que je m'en aille seule.*

Et elle reprit route, en le laissant dormir, s'étend promi de ne pas le tuer, puisqu'il avait accepté de l'aider.

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